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Catégories: E-commerce : conseils et actus

« Le socle de la visibilité : c’est le contenu ! » – Tendances SEO 2014 par AxeNet

Sylvain Richard, directeur d'Axe-Net

Sylvain Richard, 50 ans, fondateur de l’agence AxeNet, il y a maintenant 10 ans, « trempe » dans le référencement depuis 1998.

Située à Cergy-Pontoise, en région parisienne, et travaillant pour des clients partout en France, AxeNet est focalisée sur le développement de sites sur mesure (codage), et sur le référencement.

L’agence est notamment connue pour son blog SEO : http://blog.axe-net.fr, qui traite de problématiques de visibilité sur Google, plus généralement de webmarketing ou de e-commerce.

 

petit-kiwik Kiwik : En avril 2014, en matière de référencement et acquisition de trafic, quelles sont les erreurs à éviter ? Pourquoi ? Ces erreurs sont-elles nouvelles, et si oui, en quoi ?

Sylvain Richard : Je dirais que la période où Google dictait des règles sans sanctionner les contrevenants est terminée. Un peu comme sur la route.

Dans les années 70, les limitations de vitesse existaient, mais il y avait peu de radars, tout le monde continuait à rouler vite.

Aujourd’hui, les contrôles sont permanents, il est donc préférable de respecter les limitations. Sur le web, on constate ces changements aussi, Google a installé des radars et des contrôles à tous les coins de rue.

Pire, les sanctions sont rétroactives. Il est tout à fait possible d’être pénalisé pour des liens posés en 2007.

Ce qui passait très bien auparavant est devenu très risqué. Il faut être plus fin. La grande période des publications faites sur des sites de communiqués de presse pour obtenir des liens en masse est terminée.

Dans l’ensemble, je conseille toujours d’essayer d’obtenir des liens, ils renforcent toujours fortement le positionnement d’un site dans les résultats de Google, mais ceux-ci sont bien moins risqués s’ils sont obtenus dans le cadre d’une vraie stratégie de communication. Ces liens doivent avoir un très bon prétexte pour être présents sur une page.

petit-kiwik : Aujourd’hui, quels sont les leviers, les outils et bonnes pratiques que vous conseillez ? Pourquoi ?

S. R. : Mon premier conseil est de dire aux e-commerçants, « Ne croyez pas que tout est plus facile sur internet ».

Ceci veut dire qu’ils vont devoir travailler autant pour développer leur notoriété que s’ils avaient un vrai magasin en ville. La concurrence est devenue aussi vive sur le net qu’ailleurs.

Si je reste dans le cadre du référencement, je leur conseille de se concentrer sur le contenu du site. C’est le socle principal de leur visibilité. Sans contenu, rien à indexer ou positionner pour Google.

Mais ce contenu est aussi attendu par les visiteurs. À prix équivalent, on a plus facilement tendance à commander sur un site sur lequel le commerçant donne vraiment l’impression de savoir de quoi il parle.

La qualité des descriptions uniques et personnalisées pour les produits, la qualité des conseils apportés sont de réels facteurs de conversion. Et si ces contenus sont correctement mis en place dans l’architecture du site, ils favoriseront le positionnement.

En deux mots, préoccupez-vous des questions que peuvent se poser vos clients, et tentez d’y répondre au travers de vos fiches articles, de votre FAQ, de votre blog…

petit-kiwik : Quelle est votre vision du métier de référenceur, qu’est-ce qui a changé, quelles sont les tendances, et comment voyez-vous l’avenir ?

S.R. : Je pense que la profession s’est un peu assainie en 2013 et que ce n’est pas terminé.

De nombreuses personnes s’étaient improvisées SEO car il était facile de prendre des raccourcis tant que Google ne sanctionnait pas.

Soyons honnêtes, cela fonctionnait très bien, je ne fais pas de reproches directs.

Mais les choses changent et certains référenceurs se trouvent aujourd’hui un peu dépourvus. À mon avis, ceux qui s’en sortiront le mieux en apportant un vrai service à valeur ajoutée à leurs clients possèdent deux types de compétences.

  • Soit ce sont d’excellents techniciens qui ont souvent un certain background en tant que développeurs. Ils sont capables d’ausculter (d’auditer) un site de manière très efficace, tout comme son linking, et trouver les parades aux points bloquants. Et souvent les problèmes sont internes au site. On ne compte plus les sites aux contenus dupliqués, aux résultats de recherche interne indexés, etc.
  • Soit ils ont un background marketing solide. Pour ces derniers, la logique de création de contenus à valeur ajoutée, qu’ils soient internes ou externes au site, sera un atout important. Je sais que les notions de linkbaiting en font sourire quelques-uns, mais par expérience je sais que c’est tout à fait jouable. Il suffit ensuite de pousser un tout petit peu le premier domino pour que les autres tombent quasiment tout seul.

petit-kiwik : Aujourd’hui, quel est le message principal que vous aimeriez diffuser auprès des e-commerçants ?

S. R. : Comme à des commerçants de ville, pensez-avant tout à vos clients et à ce que vous apportez en réponse à leurs besoins.

Ensuite, pensez à ce qui vous différencie du voisin.

Pour quelle bonne raison pensez-vous pouvoir prendre la place de personnes qui sont déjà installées depuis 5 ou 10 ans ? Pourquoi Google vous ferait-il ce cadeau ? Le méritez-vous vraiment ?

C’est d’ailleurs la question que tout référenceur devrait poser aux personnes qui le contacte.

Un SEO peut faire des choses merveilleusement efficaces lorsque son client l’implique, lui explique et agit pour faire de son activité quelque chose de remarquable dans sa thématique.

Mais faire émerger parmi les concurrents la 738ème boutique de coque d’iPhone avec un propriétaire qui attend que ça se passe est une gageure.

Je conseille aussi aux e-commerçants de faire attention à toutes les propositions farfelues qu’ils reçoivent de personnes qui leur promettent monts et merveilles pour améliorer leur visibilité pour pas cher.

Ce temps est révolu.

L’acquisition de trafic se fait aujourd’hui quasi forcément au détriment de concurrents en place. Les efforts que les autres ont faits ne se rattrapent plus avec une poignée d’euros.

Les comparaisons de coût d’acquisition de clients sur le web doivent se faire avec ce même coût pour un commerce physique. Si vous souhaitez le même trafic qu’un gros centre commercial, les moyens à mettre en place seront plus coûteux que pour une petite boutique de quartier, forcément…

 

Cette interview a été réalisée dans le cadre de notre recueil de tendances et bonnes pratiques SEO pour le Ecommerce en 2014. Accédez aux 5 interviews d’experts depuis notre article : Tendances et bonnes pratiques SEO 2014 en Ecommerce, 5 experts témoignent !